Souvent considéré comme la réponse du berger à la bergère, les Rolling Stones (patronyme en forme d’hommage à la chanson de Dylan, elle-même se faisant l’écho du magazine musical du même nom) est avant tout un groupe constitué de personnages truculents : ainsi, Mick Jagger, showman d’exception s’est d’abord fait connaître dans le showbiz en finissant 5ème à un concours de sosies de… Mick Jagger ! (c’est Jean-Louis Aubert qui remporta le concours ce soir-là).

Associé à cet auteur/interprète extraordinaire, on retrouve Keith Richards le fabuleux guitar-hero fan de zouk qui, très tôt, eut conscience qu’un destin de rock star l’attendait : ainsi, dans sa biographie, il nous révèle que tout gamin, il sniffait déjà les cendres de cigarettes de son père !

Les deux compères ont accouché de formidables brûlots rock and roll, même si le duo est surtout connu pour ses “adaptations”, qui en “empruntant” Roger aux Rolling Bidochons, qui en “rendant hommage” au Eddy Mitchell de Rien qu’un seul mot.

A côté de cette paire fantastique gravitent d’autres merveilleux individus : que ce soit Mick Jones, qui partit rapidement fonder le Clash ou Ron Wood, choisi parce qu’il avait le plus petit ampli disponible à l’époque (et qui donc pouvait facilement exploiter le bus-studio d’enregistrement spécialement aménagé pour capter on the road les idées foisonnantes du groupe), la seconde guitare chez les Stones a toujours été primordiale, tant et si bien que Keith laissait le plus souvent la part belle à ses alter-ego guitaristiques.

On pourrait encore citer Charlie “10 000” Watts (hommage à Bécaud), batteur/peintre, Bill Wyman (ouais, “pourquoi mec ?”) à la basse, James Taylor… La liste des “autres Rolling Stones” serait bien trop longue.

Pour conclure, finissons avec ce tube incontournable capté à Altamont, sommet de la vague hippie, peace and love, où la bonne ambiance, comme on le voit, est palpable :